Je tombe par hasard sur un commentaire déjà ancien d'Emmanuel Poilane sur une intervention d'Antoine Frérot. En effet, par hasard, parce que je ne suis pas du même bord que cette chère icône nationale de Danielle qui n'affiche pas en priorité un républicanisme intraitable à propos de l'eau Droit de l'Homme ( 28 0710 ), Eau qui perd cette qualité si son service n'est pas pris en charge directement par l'autorité représentative.
Pour moi, un droit de l'homme n'a aucun avenir , ni aucun présent d'ailleurs, s'il est confié à des sociétés financières.
La Democratie est vidée de tout son sens si elle est vendue en fonds de commerce.
Ce qui est le cas de l'eau !
France-Libertés se bat pour l'eau sur l'argument suivant : les gens sont plus facilement sensibilisables sur le prix plus élevé chez un délégataire, alors qu'il ne s'agit pas de cela.
Il n'y a pas de Libertés si la charge de ces libertés, dont font parties l'eau et l'assainissement, sont confiés à des traders. C'est la base. Le prix n'est qu'un des inconvénients, mineur, de la délégation. On disait autrefois, Vénalité !
Mais ce mot est déjà bien ancien ! L'Education Nationale se charge ou est chargée de le faire oublier. En tout cas, c'est pas à l'ENA qu'on en parle !
Toujours est-il que le commentaire d'Emmanuel Poilane est amusant. Je vous en passe quelques phrases « sorties de leur contexte « .
En ce 5 mai 2011, notre attention a été attirée par le thème "Responsable pour le futur. Repenser le capitalisme."
Si la conférence a commencé par une citation de Pierre Dac "Face au monde qui change, il vaut mieux penser le changement que changer le pansement" la suite des interventions nous a parfois régalés mais aussi fortement surpris.
Antoine Frérot dont je ne retiendrais qu’une phrase qui je pense montre bien l’absurdité de demander au PDG de VEOLIA de repenser le capitalisme. Je cite :
"Il faut décarboner, déshydrater et dématérialiser l'économie"
Comment quelqu’un qui dirige le numéro 1 mondial des marchands d’eau peut il appeler de ses vœux une économie déshydratée ?
Et d’abord, c’est quoi une économie déshydratée ?
Serais-ce une économie sans marchand d’eau ?
Peut être Monsieur Antoine Frérot est il le plus fervent défenseur de l’eau comme bien commun car avec un capitalisme déshydraté, le service public reprendrait enfin ses droits et l’eau source de vie retrouverait sa place dans la société.
Je pensais les marchands d’eau en mutation mais pas à ce point. Décidément, il faut les encourager à repenser le capitalisme.
Dossier à suivre !
Emmanuel POILANE, Directeur de France Libertés
www .france-libertés.fr
