Frantz, aimé de Swanilda, n'a d'yeux que pour Coppélia. Mais Coppélia n'est qu'un automate, et Frantz se rend à la réalité, et en épousant Swanilda, s'étourdira dans la fête.
Antoine Frérot, comme naguère J.M.Messier, se rend-il compte que le Service Public n'est pas le bon créneau pour une compagnie à but hyperlucratif, et qu'il lui faudra se contenter du marché pour faire du fric ?
Dans le Figaro-économie du 5 août, Antoine Frérot répond à Ivan Letessier et J-Olivier Martin :
Il faut accélerer la mutation de Véolia vers un nouveau modèle. Les circonstances l'exigent. Notre stratégie n'a pas changé depuis trois mois : nous voulons trouver de la croissance rentable. Pour y parvenir, nous devons être plus sélectifs en nous concentrant sur des secteurs d'activité et des géographies bien choisis plutôt que de nous disperser, et dégager une capacité de manœuvre en cédant des actifs moins intéressants et en réduisant les coûts. Les premiers résultats sont là, mais sont insuffisants ; il faut aller plus loin et plus vite. Le monde a changé depuis janvier.
Les problèmes liés à la structure financière des collectivités locales et à la dette souveraine des pays d'Europe du sud se sont aggravés. Ils dépriment l'économie et pèsent sur le pouvoir d'achat.
Parmi les conséquences, la pression sur les prix des contrats d'eau en France augmente. (Ndr : Bravo Moscovici et Cie )
Par ailleurs, les tensions en Afrique du Nord ont eu des conséquences sur nos activités. (Ndr : Maroc, Redal, en particulier)
Enfin, nous avions laissé entendre, à tort, que nos activités étaient très
résilientes.
La récurrence des problèmes de stratégie chez Véolia n'est pas dûe aux hommes, même si on peut penser ce qu'on veut de Messier ou de Proglio, mais est bien dûe à la contradiction intrinsèque qu'il y a à privatiser un service public.
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Le service public n'est pas fait pour faire du fric.
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Or un délégataire veut faire du fric !
Donc, le délégataire n'est pas la bonne personne pour servir le secteur public.
Si Antoine Frérot fait une bourde monumentale en disant que se activités ne sont pas très résilientes, (ça va faire remonter l'action Véolia), ça va peut-être lui permettre de prendre conscience et de formuler clairement dans sa tête que la délégation de service public est une lise digne de la baie du Mont Saint Michel !
